Moi, Claude Grainte, m'attelle à la tâche de chroniqueur de l'Histoire d'Ys, que j'ai fait mienne.
Felix LeTilleul, du clan Setite, le Sire d'Alban, avait
un message de Son Altesse Impériale Hugo le Cinquième
à transmettre. Il annonçait l'officialisation de Sa Cour
Impériale, qui ne pourrait que Lui apporter gloire. Cette cour
est composée de différents membres, dans un esprit féodal,
avec des titres SUSCEPTIBLES D'EVOLUTION. Tous les Seigneurs (appelés
désormais Barons) et leurs Suzerains se verront remettre un sceau
à leurs armoiries. Ceux qui n'en disposeraient pas devraient
donc les faire parvenir au plus vite. Pendant la soirée, les membres des clans setite
et assamite exposèrent les singularités de leurs clans
à tous les semblables intéressés.
Et c'était reparti comme en quarante ! Qu'une chose soit bien claire : je n'aime pas la guerre. Elle est totalement répugnante, inhumaine et démesurée. Mais même elle peut être nécessaire face à quelque chose d'encore plus démesuré, inhumain et répugnant. L'implication de goules ou le mot d'ordre (" extermination totale ") n'étaient pas pour me plaire, mais je sais qu'il n'y a pas de guerre propre, et que mes capacités de stratège sont moindres que celles des dirigeants de l'Armée Impériale d'Ile-de-France. Aussi partis-je avec le premier groupe de semblables,
destiné à faire diversion. Accompagné de mon régent,
Armand de Vitry, d'Ariel, du clan Assamite, de Mlle de St-Elme et de
deux infants de Nikolaï, ainsi que d'une quinzaine de goules, nous
avons affronté un Gangrel antitribu, rapide et capable de dissimulation,
un Lasombra, un Nosferatu-taupe, les balles de snipers bien cachés,
et de nombreux pièges. Assisté par un deuxième
groupe, qui abattait nos ennemis à (longue) distance, nous sommes
venus à bout du Lasombra, qui emporta quand même un des
infants de Nikolaï, et du Gangrel. Ils furent détruits par
Mlle de St-Elme, qui s'impliqua dans cette lutte jusqu'au bout, et qui
eut le mérite de ne pas céder à la tentation de
la diablerie. Là, une scène de carnage nous attendait
: les alentours du château étaient jonchés de cadavres.
Après quelques incompréhensions, la garde de Messire de
Corum nous ouvrit, et nous pûmes retrouver cet Ancien gardé
par son fidèle serviteur, Aelis. Celui-ci, visiblement épuisé,
devait réaliser les dernières volontés de son maître
en l'amenant dans les tréfonds du château, où le
temps ferait son œuvre et apaiserait les blessures de corps et
d'âme.
|
Retour |